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Blackmagic PYXIS 6K, URSA Ciné 12K et Ursa Ciné 17K

Blackmagic a profité du NAB 2024 pour annoncer de nouvelles caméras. Au programme une nouvelle caméra compacte la PYXIS 6K, la URSA ciné 12K et la URSA ciné 17K

Publié par Diego Bataillon le 16 Avril 2024 dans News
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  1. Diego Bataillon
    Blackmagic a profité du NAB 2024 pour annoncer de nouvelles caméras. Au programme, une nouvelle caméra compacte la PYXIS 6K, la URSA ciné 12K et comme si elle manquait en résolution la URSA ciné 17K.

    Blackmagic PYXIS 6K


    Blackmagic a annoncé la PYXIS une caméra 6K compacte avec un form factor similaire à celui de la komodo.

    Elle est dotée d’un capteur plein format d’une résolution de 6048 x 4032 pixels avec une dynamique de 13 stops et un double ISO natif à 400 et 3200 ISO. Il s’agit probablement du même capteur que la pocket 6K.

    Cette caméra sera montée en L, EF ou PL.

    PYXIS.jpeg

    La Blackmagic PYXIS filme jusqu’à 36 im/s en 6048 x 4032 3:2 open gate ou 60 im/s en 6048 x 2520 2.4:1 et 60 im/s en 4096 x 2160 4K DCI. Pour augmenter la cadence, cette caméra offre la possibilité de filmer à 100 im/s en 2112 x 1184 en Super 16.

    Niveau écran cette caméra est dotée d’un tactile HDR HD de 4″ de 1500 nits, point négatif il semble fixe. Il sera possible d’ajouter le Blackmagic URSA Ciné EVF en option (1655 €). On retrouve plusieurs boutons pour régler ISO, BDB… ainsi que 3 boutons assignables et un interrupteur pour bloquer les réglages de la caméra.

    Cet écran sur le côté peu pratique pour cadrer rendra quasiment obligatoire l’ajout d’un EVF ou d’un écran externe dans la plupart des situations.

    optionalviewfinder-md.jpeg

    Le boîtier comprend plusieurs pas de vis de 1/4″ et de 3/8″ sur la face supérieure et sur le côté. Ce qui permettra d'accessoiriser la caméra facilement. Le boîtier est fait en aluminium de “qualité aérospatiale” selon le constructeur australien.

    A noter que le form factor de cette caméra la rendra facilement utilisable sur grue, en crash cam voire même sur un gros drône FPV (à voir quand Blackmagic dévoilera le poids). Il est possible de monter des support latéraux différents pour plus de flexibilité (avec visserie ou avec support pour disque par exemple).

    mounting-md.jpeg

    En ce qui concerne le stockage on retrouve deux logements pour carte CFexpress et un port USB-C pour enregistrer directement sur des disques externes.

    La PYXIS enregistre en Blackmagic RAW 12 bit et peut générer des proxys HD H.264 enregistrés en temps réel et facilement exportables dans le cloud.

    La caméra dispose du workflow Blackmagic Cloud ce qui permet à des monteurs de travailler rapidement dans DaVinci sur les rushs et accélère la post-production. Des exports sont possibles en utilisant les données mobiles (4G ou 5G) d’un smartphone relié par USB C. Il est également possible de relier la caméra au réseau directement via le port ethernet.
    La Blackmagic PYXIS intègre un moteur de streaming qui supporte le streaming RTMP et SRT sur YouTube, Facebook, X et autres. Le streaming étant intégré à la caméra, ils est possible de suivre son état et le débit de données sur le viseur et l’écran LCD.

    En ce qui concerne les connectiques, nous sommes très agréablement surpris de retrouver un port 12G-SDI supportant donc le 4K et la HDR et un port SDI pour le Timecode. On retrouve aussi 1 mini entrées XLR professionnelles offrant 48 volts d’alimentation fantôme. Deux prises Jack, une micro et l’autre pour y brancher un casque.

    Un port USB-C et un USB-C pour le Viewfinder qui procurent l’alimentation, l’enregistrement externe et une sortie vidéo (ce qui limite les possibilités étant donné qu’il n’y qu’un seul port pour l’une de ses utilisations).

    La caméra sera alimentée par des batteries BP-U haute capacité et une prise Lemo 2 (rendant facile l’ajout d'une plaque Vlock).

    La caméra sera disponible dès mai à un prix de 2725€ HT en EF et de 2945€ HT en PL.

    Cette PYXIS en offre beaucoup pour son prix, elle vient faire concurrence à la Komodo, pour un prix bien plus contenu (près de 6000€ HT pour la RED). Elle ne bénéficie pas du global shutter de la RED ou de sa science couleur, mais on retrouve la résolution 6K et le RAW interne compressé.

    Cette caméra fera selon moi une très bonne caméra principale pour des projets avec peu de budget, offrant un très bon rapport qualité prix. Elle ressemble un peu à la FX6, en reprenant le capteur d’un modèle plus bas de gamme avec un form factor professionnel.

    URSA Ciné 12K


    Le constructeur australien annonce également une nouvelle version de la caméra 12K : la URSA Ciné 12K.

    Blackmagic-URSA-Cine-12K_11zon.jpg
    Elle est dotée d’un capteur full frame, qui s'appuie sur la même technologie RGBW que l’URSA Mini Pro 12k. Blackmagic annonce cependant une dynamique améliorée de 16 diaphs obtenue grâce à la taille supérieure de ses photosites.

    Comme la Mini Pro 12k, il sera possible d’enregistrer dans différentes résolutions (12k, 8k, 4k) sans crop même en RAW, grâce au redimensionnement intra-capteur. Cette caméra est capable de filmer jusqu’à 80 im/s en 12K, 144 im/s en 8K et 240 im/s en 4K.

    Pour ceux intéressé par la quantité de données générés en fonction des différentes options je vous invité à consulter le calculateur de débit de données Ursa Cine sur la page de la caméra.

    Elle sera montée en PL, LPL et EF et Hasselblad (montures interchangeables).

    Elle est dotée de 2 écrans HDR sur les côtés, un pivotable et un écran assistant fixe. Cet ajout de l’écran assistant est très appréciable, il pourra remplacer le retour de point dans certaines conditions. Attention cependant la plupart des pointeurs aiment garder un oeil sur l’action et la disposition de l’écran à 90° de ce qui est filmé pourra leur rendre la tâche plus compliquée.

    La URSA Cine 12K intègre 8TB de stockage haute performance et comprend une mise en réseau haut débit pour un chargement et une synchronisation des médias sur le Blackmagic Cloud. Il y a 4 ports ethernet haut débit permettant de connecter directement jusqu’à 4 stations de travail.

    En ce qui concerne les connectiques on retrouve du lemo 2, 7 et 8 et du fischer qui permet de contrôler la caméra à distance. Il y a aussi une sortie 12G SDI, de l’Ethernet 10G, de l’USB-C, de l’audio XLR et d’autres… Ces connectiques sont propres à une caméra professionnelle pensée pour le cinéma.

    La caméra propose des modes 9K Super 35 (avec crop donc) équivalents 4-perf, 3-perf et 2-perf, pour faciliter la recherche de compatibilité avec les objectifs cinéma “standard” super 35.

    La 12K dispose de filtres ND intégrés et d’un filtre passe-bas optique, bien nécessaires sur une caméra aussi définie pour éviter le moiré. Ce filtre intègre un filtre infrarouge qui améliore la reproduction des couleurs dans les rouges extrêmes.

    La URSA Ciné 12K coûtera 13 625€ HT, ce qui n’est vraiment pas très cher pour une caméra de ce calibre et avec autant de fonctionnalités, elle sera disponible en mai.

    URSA Ciné 17K - capteur moyen format


    Blackmagic, pour continuer la course à la définition sur les caméras de cinéma, annonce également une URSA Ciné 17K.

    Elle sera dotée d’un capteur moyen format, d’une dynamique annoncée de 16 diaphs. Ce capteur mesure 50,808 mm de large et 23,316 mm de haut, avec une diagonale de 55,9 mm.

    La résolution exacte sera de 17 520 x 8 040 pixels.

    La caméra sera dotée d’une monture LPL et Hasselblad. Elle devrait être disponible en fin d’année.

    On a hâte d’en savoir plus sur cette caméra qui marque le début de Blackmagic dans le moyen format et pourrait rendre ce format accessible.

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