Basic cinéma

Pour revenir à l'analyse filmique, oui ce qui est pertinent c'est avant tout d'identifier des techniques, des trucs concrets. Là par exemple j'ai retenu l'idée du mouvement vertical de l'ombre de la statue sur le mur ; statue qui elle se déplace horizontalement. Les significations ou interprétations sont en nombre infini... Tiens, une qui me vient au hasard : vertical et horizontal... le signe de croix

 

Oui merci, très bien fait de revenir sur l'analyse filmique (les souvenirs nostalgiques tendent à disperser) mais borné sur la question et sans prétendre que Fellini en était adepte, ce sont bien les outils et fonctions d'une exposition (de la boîte en carton correspondante).

Donc, bien conçu et pas parti dans tous les sens ou dans le vide.

Certainement pas adepte parce que construisant ses films sur un "canevas" de scènes pas forcément liées dans la continuité et sur les causes à effets (Quoique, constat que de critiques de presse).

Le final de La Dolce Vita reste un de mes préférés (pour son esthétisme EDIT et sa poésie de la vie).

(Seul souci me concernant avec Fellini, sa priorité à la culture du cirque. J'aime plus proche du théâtre et de l'opéra).

 

C'est peut-être une manière de parler de la vie, de ses périodes, de ses hasards.

Le vent, la lumière et les parfums d'Occitanie vont à présent balayer la grisaille et la nostalgie

 

Merci @ipsonelo et @homero (et que Marcello Mastroianni avait retrouvé jouant de l'orgue dans une église puis chez lui en famille à une soirée magique).

Film indispensable à son apprentissage du cinéma.

Quel souvenir aussi la nuit spirit où une âme réclame de l'au-delà : "Je veux la vie !".

Il me semble qu'on en a déjà discuté quelque part sur le forum (en analyse filmique) mais à nouveau ce final pour le plaisir de la beauté (dont du visage de la vie qui se tourne vers le public après un joli salut pour nous rappeler à elle) :

Quel esthétisme digne de ce message !

 

(z'avez gagné, je vais aller acheter le DVD de La dolce vita : jamais vu le film )

 

Bravo mais attention au risque de déception. Foisonnant et certains passages peuvent susciter un rejet comme @homero quand on retrouve Alain Cuny s'étant suicidé en tuant d'abord ses enfants (aux allures d'anges). Les journalistes (paparazzi) attendent la mère rentrer du travail alors qu'elle n'est pas encore informée (edit : encore une ironie dramatique).

Faut aussi s'intéresser à la vie nocturne et aux gens qui vont avec et perso, liens avec les nuits parisiennes mais le final succède à une nuit entre amis particulièrement barbante qui même en vrai, donnerait envie d'aller se coucher et ne plus voir personne.

Plutôt prévoir toute une soirée dédiée en étant psychologiquement préparé à un assez long moment très exigeant de cinéma. Cà va quand on aime çà.

 

A propos néanmoins du choix de droit d'un "canevas" de scènes :

"Etant donné qu'une œuvre de fiction se déroule dans le temps, elle peut être racontée selon d'innombrables variations : changements de point-de-vue, évènements regroupés par thème, évènements progressant par causalité, histoires imbriquées dans des histoires, flash-back, répétitions, ellipses, vraisemblance, fantastique - tout dépend de ce qui exprime au mieux la vision de l'auteur. Mais dans tous les cas, quelle que soit la manière dont la conception des événements suscite l'intérêt, les lecteurs et les spectateurs seront au final accrochés à la narration grâce aux personnages." :

Robert McKee, (Edit rectif Concevoir des personnages pour la scène et l'écran, récent ouvrage en complément de Story, lecture de chevet en cours pour m'aider à bien remettre le ciboulot en place.

La Dolce Vita, donc bien un cours (intensif) de cinéma et Lucas Francesco de Basic cinéma, déjà un excellent élève.

 

Il a continué dans "Emmanuel" comme pygmalion

Je suis cinéphile aussi comme dirait l'autre...ma copine de l'époque m'avait emmené voir ce film déjà mythique, j'avais peut être là aussi des lacunes ?

j'ai vu l'histoire de ce film dans un docu sur Art TV à l'époque...

« “Emmanuelle”, la plus longue caresse du cinéma français », alerte rose

 

Pardon de soutenir toujours les mêmes mais Alain Cuny, ce fût d'abord çà (en 2') :

Peut-être que Basic cinéma aurait aussi tenu à le rappeler

(+ carrière au théâtre).

 

Grosse déception m'étant (enfin) aperçu et oui, il était temps, que la chaîne Youtube Basic cinéma date en réalité de 5 ans et n'est plus alimentée depuis. La chasse à la médiocrité reste ouverte.

(A ce titre et en passant, l'extrait post précédent des Visiteurs du soir de Marcel Carné montre aussi que la qualité de regard (dont de la princesse à table) est ô combien importante).