Qualité optique/sharpness/piqué : même combat ?

Ben pour moi, dans ce cas précis, le... jeu n'en valait pas la chandelle, je préfère le raw..

 

Merci Jean-Luc !

Sur les surfaces d'écran, déjà fait remarquer à un chef op contestant de vérifier des rendus de caméras et d'optiques (et de son) sur Youtube ou vimeo, que nos d'jeunes sont bien obligés de tester sur leurs plateformes de diffusion.

En amateur et à défaut de RED ou ARRI, y a ainsi l'exemple d'Olympus (dont le 12-40mm) sur une bmpcc 4k car si privé de mires et de test box, on déduit déjà les impératifs d'une bonne heure de la journée et d'un bon éclairage pour les nuits même à se satisfaire du domestique existant.

Jamais posé de question sur amateur ou pro. On en vit ou pas. Mais quand vu et examiné cette vidéo (hors ralentis qui m'énervent), je me suis dit que l'amateur comme Marcello (et dont je suis aussi depuis tout petiot), peut encore se convaincre que faire un film (de fiction) relève décidément du possible et de l'accessible :

Avec le préalable d'un scénario et d'essais mais même moi avec mes exigences, l'idée ici semble déjà tellement suffire (alors quand on se met vraiment au turbin !).

 

Tiens tiens.... et si je rapproche cela de :

N'y aurait-il pas alors un autre débat à avoir sur cette question des optiques ?
Cela pourrait être :
doit-on choisir ses optiques en fonction du type de diffusion dont on est coutumier ?
En d'autres termes : y aurait-il des optiques pour le cinéma et d'autres pour YT , Vimeo et consorts ?

Redoré, il y a autre chose qui moi m'énerve- vraiment - dans cette video que j'aime beaucoup par ailleurs, pour des raisons qui n'ont rien de technique. Mais n'est ce pas là la première (voire la seule vraiment importante) qualité d'une vidéo : qu'elle nous émeuve ? Rien à f. qu'elle ait été tournée avec un Cooke, un Samyang ou un St Emilion, et avec un filtre Tiffen ou un Melita.

 

Bonjour et merci apatura, précisément pour çà que je parle d'idée

Si elle est spontanée sur place ou en amont ou qu'au montage (les ralentis n'agissent en rien sur sa qualité mais la ridiculisent ou l'anéantissent). Un scénariste consultant vu et approuvé (Matthieu Taponier sur storytank, excellente chaine YT sur la question) n'hésite pas à qualifier cette dimension de "célébration" (du sujet).

Rappel : les émotions englobent tout, du rire aux larmes mais d'enfant (dont la mémoire reste en éveil). Ravi d'ailleurs que Jean-Jacques Beineix ait lui-même fini par l'admettre.

N'y rajoutons donc aucun filtre, ni aucun autre artifice

 

Bonjour,

Attention à certain zoom, ils ont des fois des problèmes de focus breathing...selon le besoin de zoomer en cours de prise de vue.

 

Non, je ne (pense pas) confonds pas : quand tu zoomes, tu obtiens un léger changement d'angle (phénomène observé par certain pour le sigma selon le site BMD section cinématographie).

Effectivement certains objectifs à focale fixe ont aussi ce problème.
(d'où l'intérêt de faire un test avant l'achat?)

 

Je précise que c'était sous-entendu car évident de ma part. Je dis seulement (et maintiens) que déjà choisir ou profiter d'une heure ou d'une lumière propices à l'idée (ou l'émergence d'idées), contribue à optimiser le rendu optique à disposition dans la meilleure proportion de ses moyens.

Pas choqué d'oser prendre un petit Olympus (zuiko) sur une bmpcc 4k pour un Cooke sur une RED ou une ARRI.

(Il m'arrive aussi de regarder YT en vidéoprojection).

 

Merci pour ton message #16 Kersalg, effectivement quand on passe par l'étape post-prod, autant de pas modifier le paramètre de netteté à la prise de vue...

En fait, si je me suis rendu compte d'une chose avec la première expérience qu'a constitué mon 1er court-métrage c'est qu'il peut-être très utile d'enregistrer le MAXIMUM d'informations dans son image pour pouvoir pallier ensuite en post prod toutes les maladresses commises à la prise de vue (inévitables quand on débute)

Ainsi si j'avais disposé pour tous mes plans d'une résolution en 4k, j'aurais pu cropper dans l'image, la faire pivoter, pour faire varier certaines valeurs de plans ou corriger de nombreux plans mal bullés, etc.
La 4k m'aurait aussi permis de réduire plus efficacement le bruit numérique grâce au plus grand nombre de pixels à disposition
Enfin, enregistrer en RAW aurait permis de corriger des problèmes d'expositions, etc.
Après il faut des capacités de stockage qui puissent suivre évidemment...

Mais tout ces paramètres en plus d'un piqué excellent m'offrent de la latitude pour "dégrader", modifier, retoucher ensuite l'image au besoin, en diminuant/augmentant sa netteté ou autre pour obtenir le rendu souhaité

Donc effectivement, autant ne pas miser sur une optique trop "molle" sous prétexte que le rendu de l'image peut apparaître immédiatement plus """cinéma"""
L'intérêt des optiques vintage à ce niveau-là réside surtout pour moi dans le caractère du bokeh qu'elle peuvent produire et qui peut être très intéressant pour certains scénarios (le fameux bokeh "tourbillonnant" de certaines optiques russes)

Par ailleurs l'intérêt des optiques ciné à mon niveau d'amateur serait donc aussi de ne pas poser de problème de "focus breathing", ce qui est effectivement bien pénible pour la prise de vue vidéo...

Je possède en ce moment le panasonic LEICA 25mm f1.4 qui a une excellente qualité optique et une grande ouverture mais malheureusement le "focus breathing" est atroce sur cet objectif...
Mon zoom Lumix 12-35 f2.8 n'a pas ce problème là mais malheureusement il ne permet pas d'obtenir une faible profondeur de champ avec son ouverture qui n'est que de 2.8
Après je me dis qu'en alternant entre les deux à la prise de vue je peux arriver à des résultats tout à fait satisfaisant malgré tout

 

Bien d'accord avec lui, mais il fallait éviter de lire la suite

 

C'est surtout le flou de bougé qui massacre le piqué. Le meilleur des objectifs, as des as du MTF, n'y pourra rien. Donc, si la priorité est le piqué, il ne faut surtout pas filmer ce qui bouge. Attention les gars, vous filez un mauvais coton en raisonnant comme des photographes.